HELVETE : A Journal of Black Metal Theory
Clara Djian and Nicolas Leto, a French-Swiss duo, reconsider
the menacing and monstrous appearance of
this masked face in their Angoisse
series (2009-2010) by using stencils to refine the sign. Indeed, the use of
this tool, extracted from art and crafts and urban culture, and so unfamiliar
to this musical genre, enables the two artists to explore the capacity of this
emblematic element, which could be reproducible ad infinitum. However, it is
interesting also to allude to the activist use of spray paint by some bands at
that time.
"Baptism or Death : Black Metal in Contemporary Art, Birth of a New Aesthetic Category", by Elodie Lesourd
Here Is Elsewhere Gallery
The emerging French artists Clara Djian and Nicolas Leto have been noticed for creating a body of work that revisits the playful tradition of détournement. Crafting sculptures that distort and merge mainstream corporate logos, the duo forge new interpretations within the subliminal and conscious eye. Djian and Leto have participated in both solo and group exhibitions throughout Europe. They have shown their video work at the Kunstburo Gallery in Berlin and at the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Most recently they have participated in group exhibits at Espace Kugler in Geneva and l'Inlassable Galerie, Paris.
Yann Perreau
Ecran Intérieur / Immix Galerie
Capter une image mentale. La saisir, la fixer un court instant. Donner une forme à nos états intérieurs, fantasmes, désirs, angoisses. Les yeux exorbités, recevoir les images qui se projettent sur la paroi de notre écran intérieur, infiltré, modelé par tout ce que le cinéma a déposé en nous.
Le duo d’artistes composé par Clara Djian et Nicolas Leto travaille aux confins du cinéma, de la photographie (du photogramme) et des arts graphiques (aérographe). Dans une thématique qui rejoint les architectures, les éclairages et l’angoisse propres au cinéma expressionniste, ils s’attachent à recréer des images/sensations que nous avons l’impression de porter en nous depuis toujours. Le noir et blanc et le réalisme quasi-photographique de leur travail plastique renvoie la photographie à une interrogation sur la toute-puissance qu’elle a eu dès son origine.
Bruno Dubreuil / Immix.
54e Salon d'Art Contemporain de Montrouge
L’Imprimerie 168
Les couches de spray passées indemnes au travers des decoupages de Clara Djian et Nicolas Leto se superposent dans une ouate plus inquiétante que douce. Elles nous font remonter les couches et le film de nos vies, de nos terreurs, de nos effrois. La mort tant redoutée frappe à notre porte. Elle est là soured et toujours présente à chaque seconde de notre quotidien. Elle habite nos sommeils et nos jours comme pour nous rappeler que l’éternité n’est pas pour nous.
Lorsque le facteur temps disparaît de nos vies que reste-t-il? Une superposition de souvenirs, d’instants, une mémoire fragile et belle. Le relief et l’énormité de l’évènement ici se résume à seulement deux dimensions et donc faites de couches.
Une des dernières images qui nous revient est celle d’une main tendue, une main qui parle. Comme un besoin de dialogue ou un appel au secours face aux forces de la nature qui déjà signent notre mort.La nature veut se déchaîner et nous rappelled à notre état de pauvres chairs. A tout instant on peut passer de vie à trépas. Cette mince frontière est un theme majeur du travail de Clara Djian et Nicolas Leto… La frontière qui unit et qui sépare, le trait blanc sur fond noir, la separation jusqu’à la rupture, le plein du pochoir et le creux de la découpe, la vie et la mort, l’avant et l’après, le positif et le négatif, le noir et le blanc…
Thierry Pommier.